La campagne de « tests » Agro-Eco Sol est lancée !

L’année 2021 est pour AUREA et ses partenaires Agro-Eco Sol (INRAE, ARVALIS) une année de « tests grandeur nature » des différents indicateurs et des expertises agro-écologiques qui seront commercialisés à partir du printemps 2022. Le 26 février 2021, s’est déroulée sur le site AUREA de la Membrolle (37), une journée de formation de nos préleveurs Agro-Eco Sol (le cycle complet s’est déroulé sur deux journées terrain). Les conditions étaient un peu particulières (port du masque obligatoire…) mais l’humidité du sol était idéale pour réaliser les prélèvements de terre Agro-Eco Sol dans des conditions optimales.

Le prélèvement est une étape cruciale du service Agro-Eco Sol. Il permet de constituer les différents échantillons nécessaires à la réalisation des analyses (physico-chimie, biomasse microbienne, caractérisation de la MO, ADN bactéries et champignons, faune du sol…) mais également de réaliser les observations du sol qui seront valorisées lors de l’étape d’interprétation des analyses.

« Le test bêche » : l’une des étapes clé des observations et des mesures effectuées sur le terrain, consiste à prélever un bloc de sol afin d’en évaluer la structure. Le technicien préleveur détermine la cohésion de ce bloc, la présence ou l’absence de fissures et individualise des mottes de quelques centimètres pour évaluer la proportion de mottes compactées, en cours de structuration ou grumeleuses, ce qui permet de donner une note de 1 (aucun tassement) à 5(sol très tassé). Le technicien préleveur réalise également un certain nombre d’observations (texture, couleur, odeur, traces d’hydromorphie, présence de vers de terre, prospection racinaire…).

Les vers de terre sont extraits de plusieurs blocs de sol et placés dans un pilulier. Au laboratoire, ils seront comptés et identifiés par espèce.	Le sondage tarière réalisé à l’aide d’une A3H (gouge de 90 cm) permet d’identifier les horizons et d’estimer la profondeur du sol par enfoncement de la gouge.
Ce cylindre enfoncé à la surface du sol sera envoyé au laboratoire qui pourra déterminer la quantité et le nombre d’espèces de collemboles.	Ce « piège à insectes » sera laissé sur place durant une semaine. Il sera ensuite récupéré et envoyé au laboratoire qui pourra déterminer la quantité et le nombre d’espèces de carabidae.